Descriptions
Le refus de Prodiké. (M. Yourcenar)
εὐκαίρως μονάσασαν ἰδὼν Προδίκην ἱκέτευον,
καὶ τῶν ἀμβροσίων ἁψάμενος γονάτων,σῶσον, ἔφην,
ἄνθρωπον ἀπολλύμενον παρὰ μικρόνκαὶ φεῦγον ζωῆς πνεῦμα σύ μοι χάρισαι.
— Paton edition
ταῦτα λέγοντος ἔκλαυσεν ἀποψήσασα δὲ δάκρυ,
ταῖς τρυφεραῖς ἡμᾶς χερσὶν ὑπεξέβαλεν.
Finding Prodike happily alone, I besought her, and clasping her ambrosial knees, " Save," I said "a man who is nearly lost, and grant me the little breath that has not left me." When I said this, she wept, but wiped away the tears and with her tender hands gently repulsed me.
— Paton edition
J’ai eu la chance de trouver Prodikê toute seule et je l’ai suppliée en touchant ses genoux d’ambroisie : « Sauve, lui disais-je, un homme près de mourir ; par pitié, rends-moi la vie qui m’abandonne. » À ces mots elle versa des larmes ; mais elle les essuya et, de ses mains si douces, elle me mit à la porte.
— Waltz edition
Nous étions seul à seule, heureuse et rare aubaine !
— M. Yourcenar
J'embrassai ses genoux sous le lin parfumé,
Et je lui dis : « Je t'aime ! ô toi qui m'as charmé,
Pitié ! Épargne-moi ! Je t'implore et me traîne
À tes pieds ! Et je meurs, brûlé de mille feux ! »
Et je la vis pleurer et s'essuyer les yeux
Et de ses tendres mains me repousser sans haine.
Nous étions seul à seule, heureuse et rare aubaine !
— M. Yourcenar
J'embrassai ses genoux sous le lin parfumé,
Et je lui dis : « Je t'aime ! ô toi qui m'as charmé,
Pitié ! Épargne-moi ! Je t'implore et me traîne
À tes pieds ! Et je meurs, brûlé de mille feux ! »
Et je la vis pleurer et s'essuyer les yeux
Et de ses tendres mains me repousser sans haine.
J’ai eu la chance de trouver Prodikê toute seule et je l’ai suppliée en touchant ses genoux d’ambroisie : « Sauve, lui disais-je, un homme près de mourir ; par pitié, rends-moi la vie qui m’abandonne. » À ces mots elle versa des larmes ; mais elle les essuya et, de ses mains si douces, elle me mit à la porte.
— Waltz edition
Finding Prodike happily alone, I besought her, and clasping her ambrosial knees, " Save," I said "a man who is nearly lost, and grant me the little breath that has not left me." When I said this, she wept, but wiped away the tears and with her tender hands gently repulsed me.
— Paton edition
εὐκαίρως μονάσασαν ἰδὼν Προδίκην ἱκέτευον,
καὶ τῶν ἀμβροσίων ἁψάμενος γονάτων,σῶσον, ἔφην,
ἄνθρωπον ἀπολλύμενον παρὰ μικρόνκαὶ φεῦγον ζωῆς πνεῦμα σύ μοι χάρισαι.
— Paton edition
ταῦτα λέγοντος ἔκλαυσεν ἀποψήσασα δὲ δάκρυ,
ταῖς τρυφεραῖς ἡμᾶς χερσὶν ὑπεξέβαλεν.
Epigram 5.66: Addition of internal reference to Epigram 5.103 by “LuizCapelo”
Epigram 5.66: Association of Sylloge Rufiana (1394) by “LuizCapelo”
Epigram 5.66: First revision
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