Epigram 5.43

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Codex Palatinus 23 p. 94

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ἐκβάλλει γυμνήν τις, ἐπὴν εὕρῃ ποτὲ μοιχόν,
ὡς μὴ μοιχεύσας, ὡς ἀπὸ Πυθαγόρου;
εἶτα, τέκνον, κλαίουσα κατατρίψεις τὸ πρόσωπον,
καὶ παραριγώσεις μαινομένου προθύροις;
ἔκμαξαι, μὴ κλαῖε, τέκνον χεὑρήσομεν ἄλλον,
τὸν μὴ καὶ τὸ βλέπειν εἰδότα καὶ τὸ δέρειν.

— Paton edition

Un homme met à la porte une femme toute nue, sous prétexte qu’il a un beau jour trouvé chez lui un rival, comme s’il n’avait jamais forniqué, comme s’il sortait de l’école de Pythagore ; et c’est pour cela, mon enfant, que tu pleures, que tu vas te gâter la figure et morfondre à la porte d’un fou furieux ? Essuie tes yeux, ne pleure plus, mon enfant, et nous en trouverons un autre, incapable d’avoir en même temps des yeux pour voir et un fouet pour frapper.

— Waltz edition

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#1

Pythagore en 5.43

À l'époque impériale, ceux qui se donnaient comme des disciples de Pythagore croyaient devoir s'abstenir rigoureusement de tout commerce charnel; ils admettaient que ce précepte émanait du Maître lui-même; mais aucun document précis ne permet de l'affirmer; c'est en effet singulièrement forcer le sens du seul texte que nous possédions à ce sujet (Diogène Laerce, VIII, 19: οὐδέποτε ἐγνώσθη οὔτε διαχωρῶν οὔτε ἀφροδισιάζων οὔτε μεθυσθείς) que de lui donner cette portée. - On remarquera le tour général qu'affecte le début de l'épigramme (cf. au contraire V, 41, I sq.): « Je ne veux même pas savoir quel est cet homme, » insinue par là le poète. (Waltz)

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