Epigram 5.227

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Codex Palatinus 23 p. 122

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Ἡμερίδας τρυγόωσιν ἐτήσιον, οὐδέ τις αὐτῶν
τοὺς ἕλικας, κόπτων βότρυν, ἀποστρέφεται.
ἀλλά σε τὴν ῥοδόπηχυν, ἐμῆς ἀνάθημα μερίμνης,
ὑγρὸν ἐνιπλέξας ἅμματι δεσμόν;, ἔχω,

καὶ τρυγόω τὸν ἔρωτα: καὶ οὐ θέρος, οὐκ ἔαρ ἄλλο
οἶδα μένειν, ὅτι μοι πᾶσα γέμεις χαρίτων.
ὧδε καὶ ἡβήσειας ὅλον χρόνον εἰ δέ τις ἔλθῃ
λοξὸς ἕλιξ ῥυτίδων, τλήσομαι ὡς φιλέων.

— Paton edition

Les vignes se vendangent chaque année et personne, en coupant la grappe, ne montre de dédain pour les vrilles. Quant à toi, femme aux bras de rose, trésor de mon âme, quand je te tiens enlacée dans mes bras, j’enroule autour de toi une souple chaîne et je fais ma vendange d’amour. Il n’est, je le sais, d’été ni d’autre printemps que j’attende, car à mes yeux tu es toute pleine de grâces. Puisses-tu dans ta fleur durer ainsi toujours ; du reste si quelque ride t’arrivait avec ses vrilles capricieuses, en homme qui t’aime je ne la verrais pas.

— Waltz edition

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