Descriptions
L'enfant bien gardée. (M. Yourcenar)
γραῖα, φίλη θρέπτειρα, τί μου προσιόντος ὑλακτεῖς,
καὶ χαλεπὰς βάλλεις δὶς τόσον εἰς ὀδύνας;παρθενικὴν γὰρ ἄγεις περικαλλέα, τῆς ἐπιβαίνων
ἴχνεσι τὴν ἰδικὴν οἶμον ἴδ᾽ ὡς φέρομαι,εἶδος ἐσαυγάζων μοῦνον γλυκύ. τίς φθόνος ὄσσων,
— Paton edition
δύσμορε; καὶ μορφὰς ἀθανάτων βλέπομεν.
Granny, dear nurse, why do you bark at me when I approach; and cast me into torments twice as cruel. You accompany a lovely girl, and look how treading in her steps I go my own way, only gazing at her sweet form. Why be jealous of eyes, ill-fated nurse ? We are allowed to look on the forms of even the immortals.
— Paton edition
Vieille, ma chère nourrice, pourquoi à mon approche hurler et me jeter dans des tourments deux fois plus pénibles ? La jeune fille que tu accompagnes est des plus belles et, tout en lui emboîtant le pas, je vais mon propre chemin, vois, me bornant à lorgner ses traits charmants. Pourquoi, malheureuse, être jalouse de mes yeux ? On regarde bien la beauté des immortels.
— Waltz edition
Nourrice de malheur ! Faut-il que tu aboies
— M. Yourcenar
Quand j'admire la belle enfant que tu conduis ?
Je l'admire. C'est tout. Ensuite, je poursuis
Mon chemin. Vieille chienne, est-on jaloux des yeux ?
Peuvent-ils l'abîmer ? Les dieux si beaux, les dieux
Acceptent (on le dit) que des humains les voient.
Nourrice de malheur ! Faut-il que tu aboies
— M. Yourcenar
Quand j'admire la belle enfant que tu conduis ?
Je l'admire. C'est tout. Ensuite, je poursuis
Mon chemin. Vieille chienne, est-on jaloux des yeux ?
Peuvent-ils l'abîmer ? Les dieux si beaux, les dieux
Acceptent (on le dit) que des humains les voient.
Vieille, ma chère nourrice, pourquoi à mon approche hurler et me jeter dans des tourments deux fois plus pénibles ? La jeune fille que tu accompagnes est des plus belles et, tout en lui emboîtant le pas, je vais mon propre chemin, vois, me bornant à lorgner ses traits charmants. Pourquoi, malheureuse, être jalouse de mes yeux ? On regarde bien la beauté des immortels.
— Waltz edition
Granny, dear nurse, why do you bark at me when I approach; and cast me into torments twice as cruel. You accompany a lovely girl, and look how treading in her steps I go my own way, only gazing at her sweet form. Why be jealous of eyes, ill-fated nurse ? We are allowed to look on the forms of even the immortals.
— Paton edition
γραῖα, φίλη θρέπτειρα, τί μου προσιόντος ὑλακτεῖς,
καὶ χαλεπὰς βάλλεις δὶς τόσον εἰς ὀδύνας;παρθενικὴν γὰρ ἄγεις περικαλλέα, τῆς ἐπιβαίνων
ἴχνεσι τὴν ἰδικὴν οἶμον ἴδ᾽ ὡς φέρομαι,εἶδος ἐσαυγάζων μοῦνον γλυκύ. τίς φθόνος ὄσσων,
— Paton edition
δύσμορε; καὶ μορφὰς ἀθανάτων βλέπομεν.
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