Epigram 5.106

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#1

L'enfant bien gardée. (M. Yourcenar)

Codex Palatinus 23 p. 102

Texts


γραῖα, φίλη θρέπτειρα, τί μου προσιόντος ὑλακτεῖς,
καὶ χαλεπὰς βάλλεις δὶς τόσον εἰς ὀδύνας;

παρθενικὴν γὰρ ἄγεις περικαλλέα, τῆς ἐπιβαίνων
ἴχνεσι τὴν ἰδικὴν οἶμον ἴδ᾽ ὡς φέρομαι,

εἶδος ἐσαυγάζων μοῦνον γλυκύ. τίς φθόνος ὄσσων,
δύσμορε; καὶ μορφὰς ἀθανάτων βλέπομεν.

— Paton edition

Nourrice de malheur ! Faut-il que tu aboies
Quand j'admire la belle enfant que tu conduis ?
Je l'admire. C'est tout. Ensuite, je poursuis
Mon chemin. Vieille chienne, est-on jaloux des yeux ?
Peuvent-ils l'abîmer ? Les dieux si beaux, les dieux
Acceptent (on le dit) que des humains les voient.

— M. Yourcenar

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#1

« Nourrice »: Le poète appelle, par dérision, la duègne comme les enfants appellent leur mère nourricière. (Waltz)

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