Descriptions
Plainte des filles bien gardées. (M. Yourcenar)
Ἠϊθέοις οὐκ ἔστι τόσος πόνος, ὁππόσος ἡμῖν
— Paton edition
ταῖς ἀταλοψύχοις ἔχραε θηλυτέραις.
τοῖς μὲν γὰρ παρέασιν ὁμήλικες, οἷς τὰ μερίμνης
ἄλγεα μυθεῦνται φθέγματι θαρσαλέῳ,
παίγνιὰ τ᾽ ἀμφιέπουσι παρήγορα, καὶ κατ᾽ ἀγυιὰς
πλάζονται γραφίδων χρώμασι ῥεμβόμενοι
ἡμῖν δ᾽ οὐδὲ φάος λεύσσειν θέμις, ἀλλὰ μελάθροις
κρυπτόμεθα, ζοφεραῖς φροντίσι τηκόμεναι.
Les garçons n'ont pas une vie aussi malheureuse que celle qui nous échoit à nous autres, faibles filles. Ils ont, eux, eux, des amis de leur âge auxquels leur bouche confie sans crainte les douloureuses histoires de leur cœur ; ils se livrent aussi à deux jeux qui les consolent et vont par les rues çà et là en regardant des peintures. Mais nous, même pas le droit de voir la lumière ; cachées dans nos demeures, nous nous y consumons dans de sombres pensées.
— Waltz edition
Nos frères sont heureux plus que nous, pauvres filles.
— M. Yourcenar
Un garçon peut sortir avec ses camarades,
Et jouer avec eux, et leur dit les vétilles
Qui l'affligent, et va se distraire aux parades
De la rue, où toujours on peut voir du nouveau.
Mais nous, l'on nous confine ainsi qu'en un caveau,
Dans notre chambre sombre, en proie au triste ennui,
Et c'est à peine si pour nous le soleil luit.
Young men have not so much suffering as is the lot of us poor tender-hearted girls. They have friends of their own age to whom they confidently tell their cares and sorrows, and they have games to cheer them, and they can stroll in the streets and let their eyes wander from one picture to another. We on the contrary are not even allowed to see the daylight, but are kept hidden in our chambers, the prey of dismal thoughts.
— Paton edition
Young men have not so much suffering as is the lot of us poor tender-hearted girls. They have friends of their own age to whom they confidently tell their cares and sorrows, and they have games to cheer them, and they can stroll in the streets and let their eyes wander from one picture to another. We on the contrary are not even allowed to see the daylight, but are kept hidden in our chambers, the prey of dismal thoughts.
— Paton edition
Nos frères sont heureux plus que nous, pauvres filles.
— M. Yourcenar
Un garçon peut sortir avec ses camarades,
Et jouer avec eux, et leur dit les vétilles
Qui l'affligent, et va se distraire aux parades
De la rue, où toujours on peut voir du nouveau.
Mais nous, l'on nous confine ainsi qu'en un caveau,
Dans notre chambre sombre, en proie au triste ennui,
Et c'est à peine si pour nous le soleil luit.
Les garçons n'ont pas une vie aussi malheureuse que celle qui nous échoit à nous autres, faibles filles. Ils ont, eux, eux, des amis de leur âge auxquels leur bouche confie sans crainte les douloureuses histoires de leur cœur ; ils se livrent aussi à deux jeux qui les consolent et vont par les rues çà et là en regardant des peintures. Mais nous, même pas le droit de voir la lumière ; cachées dans nos demeures, nous nous y consumons dans de sombres pensées.
— Waltz edition
Ἠϊθέοις οὐκ ἔστι τόσος πόνος, ὁππόσος ἡμῖν
— Paton edition
ταῖς ἀταλοψύχοις ἔχραε θηλυτέραις.
τοῖς μὲν γὰρ παρέασιν ὁμήλικες, οἷς τὰ μερίμνης
ἄλγεα μυθεῦνται φθέγματι θαρσαλέῳ,
παίγνιὰ τ᾽ ἀμφιέπουσι παρήγορα, καὶ κατ᾽ ἀγυιὰς
πλάζονται γραφίδων χρώμασι ῥεμβόμενοι
ἡμῖν δ᾽ οὐδὲ φάος λεύσσειν θέμις, ἀλλὰ μελάθροις
κρυπτόμεθα, ζοφεραῖς φροντίσι τηκόμεναι.
Epigram 5.297: Association of distique élégiaque (1) by “LuizCapelo”
Epigram 5.297: Association of erotic (3) by “LuizCapelo”
Epigram 5.297: Association of époque byzantine (116) by “LuizCapelo”
Epigram 5.297: Association of Cycle d'Agathias (858) by “LuizCapelo”
Epigram 5.297: Addition of [eng] Young men have not so much … by “LuizCapelo”
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