Epigram 11.34

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Codex Palatinus 23 p. 512

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Λευκοΐνους πάλι δὴ καὶ ψάλματα, καὶ πάλι Χίους
οἴνους, καὶ πάλι δὴ σμύρναν ἔχειν Συρίην,
καὶ πάλι κωμάζειν, καὶ ἔχειν πάλι διψάδα πόρνην
οὐκ ἐθέλω: μισῶ ταὺτα τὰ πρὸς μανίην.

ἀλλά με ναρκίσσοις ἀναδήσατε, καὶ πλαγιαύλων
γεύσατε, καὶ κροκίνοις χρίσατε γυῖα μύροις,
καὶ Μυτιληναίῳ τὸν πνεύμονα τέγξατε Βάκχῳ,
καὶ συζεύξατέ μοι φωλάδα παρθενικήν.

— Paton edition

Encore et toujours ces giroflées blanches et les accents de la lyre; encore ces vins de Chios et cette myrrhe syriaque... Ah, non! mener sans désemparer cette vie de fêtard et avoir dans les bras une courtisane assoiffée, non, cela je ne le veux pas: je hais tout ce qui mène à la folie. Mais ceignez-moi de narcisses; des sons de la flûte réjouissez mes oreilles; oignez mes membres d'essences de safran; humectez mes entrailles d'un bon vin de Mitylène, et mariez-moi à une belle fille toute simple!

— R. Aubreton

Comment

#1

Logique de 11.34

Le poète condamne tous les plaisirs coûteux et luxueux, estimant que tout cela n'aboutit qu'à une folie qui égare la raison. Il fait plutôt appel à ce qu'il estime des plaisirs plus seins et naturels, comme les flûtes, fille de la nature, ou encore fleurs des champs (les giroflées sont, selon Athénée, les fleurs chères par excellence, elles sont les plus parfumées et facilitent la digestion)

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