α. δέξαι, Φοῖβε, τὸ δεῖπνον, ὅ σοι φέρω. β. ἤν τις ἐάσῃ,
δέξομαι. α. εἶτα φοβῇ καὶ σύ τι, Λητοΐδη;

β. οὐδένα τῶν ἄλλων, πλὴν Ἄρριον οὗτος ἔχει
ἅρπαγος ἰκτίνου χεῖρα κραταιοτέρην,

ἀκνίσου βωμοῖο νεωκόρος: ἢν τελέσῃ δὲ
τὴν πομπήν, ἄρας ᾤχεθ᾽ ἅπαντα πάλιν.
ἐν Διὸς ἀμβροσίῃ πολλὴ χάρις: εἷς γὰρ ἂν ὑμέων
ἤμην, εἰ λιμοῦ καὶ θεὸς ᾐσθάνετο.

— Paton edition

"Accepte, ô Phoebus, le repas que je t'apporte.--
Certes oui, si on me le permet...--
Eh quoi? redoutes-tu, toi aussi, quelque chose Fils de Léto?--
Personne au monde hormis Arrius. Il a la poigne plus solide que la serre rapace du milan, ce desservant d'un autel sans fumet de victimes. Célèbre-t-il ma fête? Le voilà parti... non sans tout desservir!
Grâces soient rendues à l'ambroisie de Zeus! Car, j'en serais réduit au même sort que l'un d'entre vous, si un dieu pouvait souffrir de la faim."

— R. Aubreton

A. Accept, Phoebus, the supper I bring thee.
B. I will accept it if someone lets me.
A . Then, Son of Leto, is there something that thou too dost fear?
B. No one else but only Arrius, for he, that ministrant of an altar that smells not of fat, has a more powerful claw than a robber-hawk, and once he has celebrated the procession he walks back carrying off everything. There is great virtue in Jove’s ambrosia, for I should be one of you if a god, too, could feel hunger.

— Paton edition

A. Accept, Phoebus, the supper I bring thee.
B. I will accept it if someone lets me.
A . Then, Son of Leto, is there something that thou too dost fear?
B. No one else but only Arrius, for he, that ministrant of an altar that smells not of fat, has a more powerful claw than a robber-hawk, and once he has celebrated the procession he walks back carrying off everything. There is great virtue in Jove’s ambrosia, for I should be one of you if a god, too, could feel hunger.

— Paton edition

"Accepte, ô Phoebus, le repas que je t'apporte.--
Certes oui, si on me le permet...--
Eh quoi? redoutes-tu, toi aussi, quelque chose Fils de Léto?--
Personne au monde hormis Arrius. Il a la poigne plus solide que la serre rapace du milan, ce desservant d'un autel sans fumet de victimes. Célèbre-t-il ma fête? Le voilà parti... non sans tout desservir!
Grâces soient rendues à l'ambroisie de Zeus! Car, j'en serais réduit au même sort que l'un d'entre vous, si un dieu pouvait souffrir de la faim."

— R. Aubreton

α. δέξαι, Φοῖβε, τὸ δεῖπνον, ὅ σοι φέρω. β. ἤν τις ἐάσῃ,
δέξομαι. α. εἶτα φοβῇ καὶ σύ τι, Λητοΐδη;

β. οὐδένα τῶν ἄλλων, πλὴν Ἄρριον οὗτος ἔχει
ἅρπαγος ἰκτίνου χεῖρα κραταιοτέρην,

ἀκνίσου βωμοῖο νεωκόρος: ἢν τελέσῃ δὲ
τὴν πομπήν, ἄρας ᾤχεθ᾽ ἅπαντα πάλιν.
ἐν Διὸς ἀμβροσίῃ πολλὴ χάρις: εἷς γὰρ ἂν ὑμέων
ἤμην, εἰ λιμοῦ καὶ θεὸς ᾐσθάνετο.

— Paton edition