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            "text": "\n                     Εὐδοκίη μὲν ἄνασσα Θεὸν σπεύδουσα γεραίρειν,\n πρώτη νηὸν ἔτευξε θεοφραδέος Πολυεύκτου\n ἀλλ᾽ οὐ τοῖον ἔτευξε καὶ οὐ τόσον οὔ τινι φειδοῖ,\nοὐ κτεάτων χατέουσα — τίνος βασίλεια χατίζει;  —\n\n                      ἀλλ᾽ ὡς θυμὸν ἔχουσα θεοπρόπον, ὅττι γενέθλην\n καλλείψει δεδαυῖαν ἀμείνονα κόσμον ὀπάζειν.\n ἔνθεν Ἰουλιανή, ζαθέων ἀμάρυγμα τοκήων,\n τέτρατον ἐκ κείνων βασιλήιον αἷμα λαχοῦσα,\n ἐλπίδας οὐκ ἔψευσεν ἀριστώδινος ἀνάσσης:\n\n                     ἀλλά μιν ἐκ βαιοῖο μέγαν καὶ τοῖον ἐγείρει,\n κῦδος ἀεξήσασα πολυσκήπτρων γενετήρων\n πάντα γὰρ ὅσσα τέλεσσεν ὑπέρτερα τεῦξε τοκήων,\n ὀρθὴν πίστιν ἔχουσα φιλοχρίστοιο μενοινῆς.\nτίς γὰρ Ἰουλιανὴν οὐκ ἔκλυεν, ὅττι καὶ αὐτοὺς\n\n                     εὐκαμάτοις ἔργοισιν ἑοὺς φαίδρυνε τοκῆας,\nεὐσεβίης ἀλέγουσα; μόνη δ᾽ ἱδρῶτι δικαίῳ\n ἄξιον οἶκον ἔτευξεν ἀειζώῳ Πολυεύκτῳ.\n καὶ γὰρ ἀεὶ δεδάηκεν ἀμεμφέα δῶρα κομίζειν\n πᾶσιν ἀεθλητῆρσιν ἐπουρανίου βασιλῆος.\n\n                     \n                      πᾶσα χθὼν βοάᾳ, πᾶσα πτόλις, ὅττι τοκῆας\n φαιδροτέρους ποίησεν ἀρειοτέροισιν ἐπ᾽ ἔργοις,\n ποῦ γὰρ Ἰουλιανὴν ἁγίοις οὐκ ἔστιν ἰδέσθαι\n νηὸν ἀναστήσασαν ἀγακλέα; ποῦ σέο μούνης\nεὐσεβέων οὐκ ἔστιν ἰδεῖν σημήια χειρῶν;\n\n                      ποῖος δ᾽ ἔπλετο χῶρος, ὃς οὐ μάθε σεῖο μενοινὴν\nεὐσεβίης πλήθουσαν; ὅλης χθονὸς ἐνναετῆρες\n σοὺς καμάτους μέλπουσιν ἀειμνήστους γεγαῶτας.\n ἔργα γὰρ εὐσεβίης οὐ κρύπτεται: οὐ γὰρ ἀέθλους\n λήθη ἀποσβέννυσιν ἀριστοπόνων ἀρετάων.\n\n                      ὅσσα δὲ σὴ παλάμη θεοπειθέα δώματα τεύχει\nοὐδ᾽ αὐτὴ δεδάηκας: ἀμετρήτους γάρ, ὀίω,\n μούνη σὺ ξύμπασαν ἀνὰ χθόνα δείμαο ναούς,\nοὐρανίου θεράποντας ἀεὶ τρομέουσα Θεοῖο.\nἴχνεσι δ᾽ εὐκαμάτοισιν ἐφεσπομένη γενετήρων\n\n                      πᾶσιν, ἀειζώουσαν ἑὴν τεκτήνατο φύτλην,\nεὐσεβίης ξύμπασαν ἀεὶ πατέουσα πορείην.\nτοὔνεκά μιν θεράποντες ἐπουρανίου βασιλῆος,\n ὅσσοις δῶρα δίδωσιν, ὅσοις δωμήσατο νηούς,\n προφρονέως ἐρύεσθε σὺν υἱέι, τοῖό τε κούραις:\n\n                      μίμνοι δ᾽ ἄσπετον εὖχος ἀριστοπόνοιο γενέθλης,\n εἰσόκεν ἠέλιος πυριλαμπέα δίφρον ἐλαύνει."
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            "text": "Sur l'église du saint martyr Polyeucte. \n\nL'impératrice Eudokia, dans son vif désir d'honorer Dieu, avait la première élevé un temple à Polyeucte, le martyr inspiré; mais elle ne l'avait pas fait si beau ni si grand: non qu'elle fût avare ou manquât de richesses (de quoi peut manquer une impératrice ?); mais son cœur devinait, comme par une inspiration céleste, qu'elle laisserait une lignée qui saurait l'orner encore mieux. Après elle Julienne, le joyau de ses augustes parents, la quatrième qui ait reçu d'eux leur sang royal, n'a pas déçu les espérances de cette princesse, mère de si nobles enfants; ce temple, c'est elle qui de petit l'a rendu grand et tel qu'on le voit aujourd'hui, ajoutant à la gloire de ses tout-puissant aïeux; car dans tout ce qu'elle a fait elle a surpassé ses parents, conservant sans défaillance la foi de son âme chrétienne. Qui ne sait que Julienne, par ses œuvres admirables, a, dans le zèle de la piété, fait briller d'un nouvel éclat sa propre famille ? Seule, au prix de justes sueurs, elle à fait à l'immortel Polyeucte une demeure digne de lui. Elle avait appris, en effet, à offrir toujours des présents irréprochables à tous les athlètes du roi céleste. Chaque contrée, chaque ville proclame hautement qu'elle a rendu ses parents plus heureux encore par ses ouvrages encore plus beaux. Où ne peut-on voir Julienne élever aux Saints quelque temple glorieux ? Où ne peut-on voir, et de toi seule, les traces de mains pieuses ? Quel pays ne sait combien ton âme est pleine de piété ? Les habitants du monde entier chantent les travaux, dont le souvenir ne périra jamais. Car ce que crée la piété ne demeure pas caché: l'oubli n'étouffe pas les œuvres des vertus industrieuses. Combien de demeures où l'on sert Dieu construit ta main, tu ne le sais pas toi-même: toi seule, je crois, as élevé par toute la terre des temples aux innombrables Bienheureux, révérant toujours les serviteurs du Dieu céleste.\n\nSuivant en tout chose les traces heureuses de ses parents, elle a mis au monde une race immortelle, en foulant toujours et jusqu'au bout la voie de la piété. En retour, serviteurs du roi des cieux, vous à qui elle offre des présents, à qui elle a bâti des temples, soyez-lui propices; protégez-la, ainsi que son fils et les filles de son fils. Puisse-t-elle durer, la gloire indicible de sa très vertueuse postérité, tant que le soleil lancera dans la carrière son char étincelant ! \n\nQuel chœur suffirait à chanter les travaux de Julienne ? Après Constantin, qui orna si bien la Rome qu'il avait fondée, après la sainte et éclatante lumière de Théodose, après une longue lignée d'ancêtres impériaux, n'a-t-elle pas accompli une œuvre sublime, digne de sa famille, et cela en si peu d'années ? Seule, n'a-t-elle pas vaincu le temps et surpassé la sagesse de ce Salomon tant vanté, en élevant un temple qui pût recevoir Dieu et dont un long siècle de gratitude ne serait pas assez pour célébrer la merveilleuse splendeur ? Comme il s'élève sur ses fondations aux racines profondes, en jaillissant du sol pour se lancer à la poursuite des astres de l'éther ! Comme il s'étend en s'allongeant du levant au couchant, tandis que de part et d'autre ses flancs étincellent sous l'éclat indicible des feux de Phaéthon ! Des deux côtés de l'allée centrale, des colonnes dressées sur des colonnes inébranlables soutiennent les rayons d'une coupole au plafond doré; cependant qu'à droite et à gauche, d'enfoncements qui s'ouvrent en arcs de cercle naît lueur toujours mobile, celle de la lune. Les murs, vis-à-vis, s'allongent à l'infini, avec leur ceinture de prairies divines, composées des produits précieux que la nature a fait fleurir au plus profond de ses entrailles rocheuses et dont elle cachait l'éclat, réservant à la demeure de Dieu ce présent de Julienne, pour lui permettre de mener à bonne fin ces travaux divins qu'elle a accomplis par la pure volonté de son cœur. Quel chantre de la sagesse pourra, porté d'un pas rapide par le souffle du zéphir et doué de cent yeux, atteindre de son regard, des deux côtés, toutes ces créations de l'art si variées, lorsqu'il verra sur tout le pourtour deux édifices étinceler l'un sur l'autre et qu'il apercevra, sur la voûte du narthex, une grande merveille: des tableaux sacrés, montrant comment le sage Constantin, fuyant les idoles, éteignit en lui les fureurs de l'impiété et trouva la lumière de la Trinité, en purifiant ses membres dans les eaux. \n\nTelle est l'œuvre qu'après un essaim innombrable d'autres œuvres Julienne a achevée pour l'âme de ses parents, pour sa propre vie, pour les générations futures et celles d'aujourd'hui. "
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            "text": "Na igreja do santo mártir Polyeucto\n\nImperatriz Eudócia, ansiosa em honrar a Deus, foi a primeira que construiu a igreja de Polyeucto, escolhido por Deus, porém não a construiu de tal forma, nem tão vasta: não faltava nada, nem precisava de bens - de que uma imperatriz precisa ? Mas, tendo um espírito profético, deixou uma prole sabendo como melhor orná-la.\n\nEntão Juliane, brilho de divinos progenitores, recebendo a quarta parte do sangue real daqueles, não decepciona as expectativas da imperatriz, mãe de tão bela prole, e, de pequeno templo, transforma a igreja em grande da forma que está hoje, aumentando a glória de seus ancestrais, donos de vários cetros. E tudo aquilo que realizou ela fez aumentando os feitos do seus progenitores, tendo a verdadeira fé de uma vontade amante de Cristo.\n\nE quem não ouviu falar de Juliane, que, demonstrando piedade, abrilhantou, por intermédio de tua bela obra, seus próprios pais. Sozinha, a partir de seu honrado suor, construiu uma casa digna ao eterno Polyeucto. Além disso, sempre soube prover oferendas sem falhas a todos os atletas do rei celeste. Toda terra e toda cidade exclamam que, com suas obras, Juliane fez seus ilustres progenitores ainda melhores. Pois onde não é vista uma igreja aos santos erguida por Juliane? Onde não se vê as marcas próprias às suas mãos pias? E qual é a terra que não reconhece estar sua vontade cheia de piedade? Habitantes de toda a terra cantam seus trabalhos, que serão lembrados para sempre, já que obras de piedade não se escondem: e o esquecimento não extingue aqueles que participam dos excelentes trabalhos da virtudes.\n\nE quantas casas tementes a deus tua mão construiu nem tu mesma sabes, Juliane: pois, penso, tu sozinha, sempre temente aos servos do deus celeste, construíste imensuráveis templos por toda a terra. \n\nSeguindo todas as valorosas pegadas de seus progenitores, Juliane concebeu sua linhagem eterna, sempre caminhando toda a jornada da piedade. Servos do rei celeste, para vocês, quantas oferendas foram oferecidas, quantas igrejas foram erguidas? Então, guardem-na zelosamente junto a seu filho e a suas filhas: que haja incontáveis bençãos na excelente prole enquanto o sol conduzir sua carruagem incandescente.\n\nNa entrada da mesma igreja, fora do adro e perto do arco\n\nQual coro é o bastante para cantar os feitos de Juliane? Após Constantino, que tanto adornou sua Roma, após a dourada sagrada luz de Theodósio e após uma raiz imperial com tais ancestrais, ela realizou uma obra superior digna de sua família em poucos anos. Sozinha não dominou o tempo e ultrapassou em sabedoria o renomado Salomão, erguendo uma igreja para deus da qual nem mesmo o grande tempo de graças pôde cantar os maravilhosos esplendores? Igreja que fincou suas fundações como raízes profundas, crescendo a partir dessas raízes e colocando as estrelas do céu em movimento. Igreja que se alonga indo do leste ao oeste, brilhando, em ambos os lados, com a indescritível luz de Faetonte. Colunas erguidas após inquebráveis colunas, no meio de cada lado do percurso, sustentam o raio do domo dourado. Em ambos os lados, redondas janelas fluidas entregam o esplendor sempre em movimento da Lua. As paredes, antepostas em incontáveis caminhos, estão cheias de maravilhosos brilhos de metais, dos quais a natureza, fazendo-os florescer nas profundezas da pedra, esconde o esplendor; e o presente de Juliane é guardar esse brilho na morada de deus, para que, desse modo, ela realize os feitos maravilhosos que ela trabalhou sob o comando da impoluta vontade de seu coração. \n\nE qual cantor de sabedorias, tendo o passo ligeiro como a brisa do Zéphir e confiando em cem olhos, apontará seu arco a todos as múltiplas produções da arte, vendo todo o peridromo da casa iluminado. Então, ali, é uma grande maravilha ver, sob os limites do pátio interno, nas sagradas pinturas, que o pensador Constantino, fazendo fugir os idolos que combatem deus, satisfez sua fúria e encontrou a luz da Tríade ao limpar seus membros na água.\n\nApós um grupo de inúmeros outros feitos similares, Juliane realizou este feito em nome da alma de seus pais, da sua própria vida e da vida daqueles que virão e daqueles que aqui estão."
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            "text": "On the Church of the Holy Martyr Polyeuctus \n\nEudocia the empress, eager to honour God, first built here a temple of Polyeuctus the servant of God. But she did not make it as great and beautiful \nas it is, not from any economy or lack of possessions — what doth a queen lack ? — but because her prophetic soul told her that she should leave a family well knowing how better to adorn it. Whence Juliana, the glory of her blessed parents, inheriting their royal blood in the fourth generation, did not defeat the hopes of the Queen, the mother of a noble race, but raised this from a small temple to its present size and beauty, increasing the glory of her many-sceptred \nancestors ; for all that she made, she made more magnificent than they, holding the true faith of a mind devoted to Christ. Who hath not heard of Juliana, \nhow in her pious care she glorified even her parents by fair-fashioned works ? All alone by her righteous toil she built a worthy house to immortal Polyeuctus, \nfor she had ever studied to give blameless gifts to all athletes of the Heavenly King. Every country cries, every city, that she made her parents more glorious \nby better works. Where do we not find that Juliana hath raised splendid temples to the Saints? Where do we not see the signs of the pious hand of thee \nalone ? What place hath not learnt that thy mind is full of piety? The inhabitants of the whole world sing thy works, which are eternally remembered. \nFor the works of piety are not hidden ; oblivion doth not quench the labours of beneficent virtue. Not even thyself knoweth how many houses dedicated to God thy hand hath made ; for thou alone, I ween, didst build innumerable temples all over the world, ever fearing the servants of God in Heaven. Following by her good works all the footsteps of her parents she made the fame of her race \nimmortal, always walking in the whole path of piety. Therefore, all ye servants of the Heavenly King to whom she gave gifts or built temples, preserve her gladly with her son and his daughters, and may the immeasurable glory of the most beneficent family survive as long as the Sun drives his burning \nchariot. \n\nAt the Entrance of the same Church, outside the Narthex towards the Apse \n\nWhat quire is sufficient to chant the works of Juliana, who after Constantine, the adorner of his Rome, and after the holy golden light of Theodosius, and after so many royal ancestors, in a few years accomplished a work worthy of her race, yea, more than worthy ? She alone did violence to Time and surpassed the wisdom of renowned Solomon by raising a habitation for God, whose \nglittering and elaborate beauty the ages cannot celebrate — how it rises from its deep-rooted foundations, running up from the ground and aspiring to \nthe stars of heaven, and how from east to west it extends itself glittering with unspeakable brightness in the sunlight on both its sides ! On either side of its aisle columns standing on firm columns support the rays of the golden dome, while on each side arched recesses scattered on the dome reproduce the ever-revolving light of the moon. The opposite walls in innumerable paths are clothed in marvellous metallic veins of colour, like flowery meadows which Nature made to flower in the depth of the rock, and hid their glory, keeping them for the \nHouse of God, to be the gift of Juliana, so that she might produce a divine work, following in her toil the stainless dictates of her heart. What singer of \nskilful works shall now hasten to the west, armed with a hundred eyes, and read aright the various devices on the walls, gazing on the circle of the shining house, one story set on another? There you may see a marvellous creation of the holy pencils above the centre of the porch, the wise Constantine, how escaping from the idols he quenched the impious fury of the heathen and found the light of the Trinity by cleansing his limbs in water. Such is the labour that Juliana, after a countless swarm of labours, accomplished for the souls of her parents, and for \nher own life, and for that of those who are and shall be."
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