Epigram 5.183

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Codex Palatinus 23 p. 114
Codex Palatinus 23 p. 115

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τέσσαρες οἱ πίνοντες: ἐρωμένη ἔρχεθ᾽ ἑκάστῳ:
ὀκτὼ γινσμένοις ἓν Χίον οὐχ ἱκανόν.
παιδάριον, βαδίσας πρὸς Ἀρίστιον, εἰπὲ τὸ πρῶτον
ἡμιδεὲς πέμψαι: χοῦς γὰρ ἄπεισι δύο

ἀσφαλέως: οἶμαι δ᾽ ὅτι καὶ πλέον. ἀλλὰ τρόχαζε:
ὥρας γὰρ πέμπτης πάντες ἀθροιζόμεθα.

— Paton edition

Quatre buveurs, et chacun amène sa maîtresse ; pour huit que nous sommes, un Chios ne suffit-il pas ? Esclave, va chez Aristion, dis que pour commencer on nous en envoie un à moitié plein : cela nous fera deux conges, largement, et même, je crois, davantage. Allons, cours, car à la cinquième heure toute la compagnie sera là.

— Waltz edition

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Comment

#1

Mime et placement au livre 5

Sur les épigrammes 5.181, 5.183 et 5.185, affirme Waltz qu’elles sont des petits mimes. Par rapport à l’ajout de 5.181 au livre V, il dit : « et c’est évidemment par analogie avec ces deux pièces [5.183 et 5.185] que, sans avoir rien d’érotique, elle a été incorporée au livre V. » (p. 83). Dans un autre commentaire sur la même épigramme, Waltz fait la suivante lecture de la fin du texte : « nous sommes cinq buveurs et il nous faut à chacun une femme. » La « parfumeuse » citée à l’épigramme est, selon cette lecture de Waltz, une proxénète. Ainsi, est-ce que l’épigramme n’est pas érotique ?

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