Descriptions
Sur un poète mort à l'étranger. (M. Yourcenar)
εἶπέ τις, Ἡράκλειτε, τεὸν μόρον, ἐς δέ με δάκρυ
ἤγαγεν, ἐμνήσθην δ᾽ ὁσσάκις ἀμφότεροι
ἥλιον ἐν λέσχῃ κατεδύσαμεν ἀλλὰ σὺ μέν που,
ξεῖν᾽ Ἁλικαρνησεῦ, τετράπαλαι σποδιή:αἱ δὲ τεαὶ ζώουσιν ἀηδόνες, ᾗσιν ὁ πάντων
— Paton edition
ἁρπακτὴς Ἀίδης οὐκ ἐπὶ χεῖρα βαλεῖ.
One told me of your death, Heraclitus, and it
— Paton edition
moved me to tears when I remembered how often
the sun set on our talking. And you, my Halicarnassian
friend, lie somewhere, gone long long ago
to dust ; but they live, your Nightingales, on which
Hades who seizes all shall not lay his hand.
En me disant son trépas, Héracleitos, on m'a mené aux
— Waltz edition
larmes ; je me suis rappelé combien de fois, dans nos
entretiens à deux, nous avons conduit le soleil à son coucher. Et
te voilà quelque part, mon hôte d'Halicarnasse, depuis bien
longtemps cendre ! Mais ils vivent, tes rossignols, sur qui
le ravisseur de toutes choses, Hadès, ne portera pas la main.
One told me of thy death, Heraclitus, and it
— Paton edition
moved me to tears when I remembered how often
the sun set on our talking. And thou, my Halicarnassian
friend, liest somewhere, gone long long ago
to dust ; but they live, your Nightingales, on which
Hades who seizeth all shall not lay his hand.
Alguém contou teu destino, Heráclito, e me levou às lágrimas. Eu me recordo de quantas vezes nós dois, em nossas conversas, vimos descer o sol. Mais alhures tu, hóspede de Halicarnasso, já és há muito tempo cinzas Teus rouxinóis vivem, e neles Hades, ladrão de todas as coisas, não lançará as mãos.
— Luiz Capelo
J'apprends ta mort, mon Héraclite, et je revois
— M. Yourcenar
Nos promenades et nos entretiens d'autrefois,
Si souvent prolongés jusqu'au soleil couchant.
Et tu n'es plus... Au loin, la terre t'a reçu,
Depuis longtemps déjà, sans que nous l'eussions su.
Mais la mort qui prend tout ne prendra pas ton chant.
L'oiseleur noir est sans pouvoir sur tes poèmes,
Et ces vivants ramiers consolent ceux qui t'aiment.
J'apprends ta mort, mon Héraclite, et je revois
— M. Yourcenar
Nos promenades et nos entretiens d'autrefois,
Si souvent prolongés jusqu'au soleil couchant.
Et tu n'es plus... Au loin, la terre t'a reçu,
Depuis longtemps déjà, sans que nous l'eussions su.
Mais la mort qui prend tout ne prendra pas ton chant.
L'oiseleur noir est sans pouvoir sur tes poèmes,
Et ces vivants ramiers consolent ceux qui t'aiment.
Alguém contou teu destino, Heráclito, e me levou às lágrimas. Eu me recordo de quantas vezes nós dois, em nossas conversas, vimos descer o sol. Mais alhures tu, hóspede de Halicarnasso, já és há muito tempo cinzas Teus rouxinóis vivem, e neles Hades, ladrão de todas as coisas, não lançará as mãos.
— Luiz Capelo
One told me of thy death, Heraclitus, and it
— Paton edition
moved me to tears when I remembered how often
the sun set on our talking. And thou, my Halicarnassian
friend, liest somewhere, gone long long ago
to dust ; but they live, your Nightingales, on which
Hades who seizeth all shall not lay his hand.
En me disant son trépas, Héracleitos, on m'a mené aux
— Waltz edition
larmes ; je me suis rappelé combien de fois, dans nos
entretiens à deux, nous avons conduit le soleil à son coucher. Et
te voilà quelque part, mon hôte d'Halicarnasse, depuis bien
longtemps cendre ! Mais ils vivent, tes rossignols, sur qui
le ravisseur de toutes choses, Hadès, ne portera pas la main.
One told me of your death, Heraclitus, and it
— Paton edition
moved me to tears when I remembered how often
the sun set on our talking. And you, my Halicarnassian
friend, lie somewhere, gone long long ago
to dust ; but they live, your Nightingales, on which
Hades who seizes all shall not lay his hand.
εἶπέ τις, Ἡράκλειτε, τεὸν μόρον, ἐς δέ με δάκρυ
ἤγαγεν, ἐμνήσθην δ᾽ ὁσσάκις ἀμφότεροι
ἥλιον ἐν λέσχῃ κατεδύσαμεν ἀλλὰ σὺ μέν που,
ξεῖν᾽ Ἁλικαρνησεῦ, τετράπαλαι σποδιή:αἱ δὲ τεαὶ ζώουσιν ἀηδόνες, ᾗσιν ὁ πάντων
— Paton edition
ἁρπακτὴς Ἀίδης οὐκ ἐπὶ χεῖρα βαλεῖ.
εἶπέ τις , Ἡράκλειτε , τεὸν μόρον , ἐς δέ με δάκρυ
ἤγαγεν , ἐμνήσθην δ ὁσσάκις ἀμφότεροι
ἥλιον ἐν λέσχῃ κατεδύσαμεν ἀλλὰ σὺ μέν που ,
ξεῖν Ἁλικαρνησεῦ , τετράπαλαι σποδιή :
αἱ δὲ τεαὶ ζώουσιν ἀηδόνες , ᾗσιν ὁ πάντων
ἁρπακτὴς Ἀίδης οὐκ ἐπὶ χεῖρα βαλεῖ .
One told me of your death , Heraclitus , and it
moved me to tears when I remembered how often
the sun set on our talking . And you , my Halicarnassian
friend , lie somewhere , gone long long ago
to dust ; but they live , your Nightingales , on which
Hades who seizes all shall not lay his hand .
εἶπέ τις , Ἡράκλειτε , τεὸν μόρον , ἐς δέ με δάκρυ
ἤγαγεν , ἐμνήσθην δ ὁσσάκις ἀμφότεροι
ἥλιον ἐν λέσχῃ κατεδύσαμεν ἀλλὰ σὺ μέν που ,
ξεῖν Ἁλικαρνησεῦ , τετράπαλαι σποδιή :
αἱ δὲ τεαὶ ζώουσιν ἀηδόνες , ᾗσιν ὁ πάντων
ἁρπακτὴς Ἀίδης οὐκ ἐπὶ χεῖρα βαλεῖ .
En me disant son trépas , Héracleitos , on m ' a mené aux
larmes ; je me suis rappelé combien de fois , dans nos
entretiens à deux , nous avons conduit le soleil à son coucher . Et
te voilà quelque part , mon hôte d ' Halicarnasse , depuis bien
longtemps cendre ! Mais ils vivent , tes rossignols , sur qui
le ravisseur de toutes choses , Hadès , ne portera pas la main .
Epigram 7.80: Association of cendre (1516) by “serenac”
Epigram 7.80: Association of Luscinia megarhynchos (1515) by “serenac”
Epigram 7.80: Association of Alicarnasso by “serenac”
Epigram 7.80: First revision
See all modifications →
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