Texts
Ἡμερίδας τρυγόωσιν ἐτήσιον, οὐδέ τις αὐτῶν
τοὺς ἕλικας, κόπτων βότρυν, ἀποστρέφεται.
ἀλλά σε τὴν ῥοδόπηχυν, ἐμῆς ἀνάθημα μερίμνης,
ὑγρὸν ἐνιπλέξας ἅμματι δεσμόν;, ἔχω,καὶ τρυγόω τὸν ἔρωτα: καὶ οὐ θέρος, οὐκ ἔαρ ἄλλο
— Paton edition
οἶδα μένειν, ὅτι μοι πᾶσα γέμεις χαρίτων.
ὧδε καὶ ἡβήσειας ὅλον χρόνον εἰ δέ τις ἔλθῃ
λοξὸς ἕλιξ ῥυτίδων, τλήσομαι ὡς φιλέων.
Every year is the vintage, and none in gathering the grapes looks with reluctance on the curling tendrils. But thee, the rosy-armed, the crown of my devotion, I hold enchained in the gentle knot of my arms, and gather the vintage of love. No other summer, no spring do I hope to see, for thou art entirely full of delight. So may thy prime endure for ever, and if some crooked tendril of a wrinkle comes, I will suffer it, for that I love thee.
— Paton edition
Les vignes se vendangent chaque année et personne, en coupant la grappe, ne montre de dédain pour les vrilles. Quant à toi, femme aux bras de rose, trésor de mon âme, quand je te tiens enlacée dans mes bras, j’enroule autour de toi une souple chaîne et je fais ma vendange d’amour. Il n’est, je le sais, d’été ni d’autre printemps que j’attende, car à mes yeux tu es toute pleine de grâces. Puisses-tu dans ta fleur durer ainsi toujours ; du reste si quelque ride t’arrivait avec ses vrilles capricieuses, en homme qui t’aime je ne la verrais pas.
— Waltz edition
Les vignes se vendangent chaque année et personne, en coupant la grappe, ne montre de dédain pour les vrilles. Quant à toi, femme aux bras de rose, trésor de mon âme, quand je te tiens enlacée dans mes bras, j’enroule autour de toi une souple chaîne et je fais ma vendange d’amour. Il n’est, je le sais, d’été ni d’autre printemps que j’attende, car à mes yeux tu es toute pleine de grâces. Puisses-tu dans ta fleur durer ainsi toujours ; du reste si quelque ride t’arrivait avec ses vrilles capricieuses, en homme qui t’aime je ne la verrais pas.
— Waltz edition
Every year is the vintage, and none in gathering the grapes looks with reluctance on the curling tendrils. But thee, the rosy-armed, the crown of my devotion, I hold enchained in the gentle knot of my arms, and gather the vintage of love. No other summer, no spring do I hope to see, for thou art entirely full of delight. So may thy prime endure for ever, and if some crooked tendril of a wrinkle comes, I will suffer it, for that I love thee.
— Paton edition
Ἡμερίδας τρυγόωσιν ἐτήσιον, οὐδέ τις αὐτῶν
τοὺς ἕλικας, κόπτων βότρυν, ἀποστρέφεται.
ἀλλά σε τὴν ῥοδόπηχυν, ἐμῆς ἀνάθημα μερίμνης,
ὑγρὸν ἐνιπλέξας ἅμματι δεσμόν;, ἔχω,καὶ τρυγόω τὸν ἔρωτα: καὶ οὐ θέρος, οὐκ ἔαρ ἄλλο
— Paton edition
οἶδα μένειν, ὅτι μοι πᾶσα γέμεις χαρίτων.
ὧδε καὶ ἡβήσειας ὅλον χρόνον εἰ δέ τις ἔλθῃ
λοξὸς ἕλιξ ῥυτίδων, τλήσομαι ὡς φιλέων.
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